« Ce n’est pas parce que la fin du mandat est dans 15 mois que les travaux essentiels qui améliorent nos conditions de vie doivent être freinés. (…) », dixit le porte-parole du gouvernement.
Le second mandat du Président Patrice Talon s’achève dans 15 mois. Plus l’on se rapproche de l’échéance, plus les débats s’intensifient autour des actions du gouvernement de la Rupture et, surtout, de son chef, notamment en raison de la poursuite des chantiers en cours dans le pays. Face aux polémiques et critiques formulées par une certaine classe politique, Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement, a tenu à éclairer l’opinion publique.
« Ce n’est pas parce que la fin du mandat est dans 15 mois que les travaux essentiels qui améliorent nos conditions de vie doivent être freinés. (…) », a-t-il déclaré avant d’ajouter : « L’État ne s’arrête pas. Le Bénin est éternel, vous le dirait le Président Talon. »
L’État étant une continuité, le successeur du Président Patrice Talon devra poursuivre les œuvres entamées. « Qu’il finisse ce qui peut être fini pendant qu’il est là, et que celui qui arrive après continue ce qui serait en cours ou ce qui est prévu et pourrait être mis en œuvre », a-t-il expliqué.
Pour rappel, à plusieurs reprises, le Président Patrice Talon a réaffirmé son départ en 2026, à l’issue de son second et dernier mandat. « Que mes amis, mes collaborateurs, mes proches veuillent être candidats, c’est légitime. Au moment opportun, je ferai le choix de qui je veux soutenir, tout en regardant l’intérêt de mon pays et mon intérêt en tant que citoyen. Je n’ai besoin de personne pour assurer mes arrières. Personne. Je ne veux pas d’un candidat qui me sera loyal », avait-il déclaré devant les députés à l’Assemblée nationale.
Il avait également martelé : « Mes arrières, c’est que le Bénin se porte bien. En tant que citoyen béninois, j’ai du plaisir à constater que mon pays se développe. Si jamais j’ai fait quelque chose, ou si les miens ont fait quelque chose dont ils doivent rendre compte, qu’on le fasse. C’est comme ça qu’on va construire le pays. Qu’il s’appelle Pierre, qu’il soit mon frère ou autre, je verrai au moment opportun si c’est lui qui est le plus indiqué pour le Bénin. »
✍️ Alassane ADAMOU
