A l’approche des prochaines élections, le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbédji, réaffirme l’engagement de l’État à garantir la sécurité du processus électoral. Il avertit que tout acte de perturbation sera sévèrement sanctionné.
À quelques mois des échéances électorales, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a tenu à rappeler le rôle strictement régalien que jouera l’exécutif : garantir la sécurité du territoire, des électeurs et des candidats. Intervenant ce week-end dans un entretien accordé à la presse, il a insisté sur la volonté du gouvernement de maintenir un climat d’ordre et de sérénité. « Le gouvernement s’emploiera à le faire comme il l’a toujours fait », a-t-il affirmé, évoquant les précédents scrutins organisés sans incidents majeurs sous l’ère Talon.
Mais au-delà de cet engagement sécuritaire, le porte-parole a également lancé un avertissement clair à l’endroit de ceux qui seraient tentés de troubler l’ordre public durant la période électorale.
« Tous les fauteurs de troubles, qui qu’ils soient, devront répondre de leur forfait devant les instances compétentes de notre pays », a-t-il martelé.
Pour lui, il n’est pas question de tolérer le moindre désordre dans un contexte aussi sensible que celui d’élections nationales. Le gouvernement, dit-il, ne laissera aucun espace aux tentatives de sabotage, quelles qu’en soient les motivations. « Dans l’entendement du gouvernement, il n’y aura pas de place pour le désordre », a insisté Wilfried Houngbédji.
Cette déclaration intervient dans un climat où certaines formations politiques et organisations de la société civile expriment leurs inquiétudes sur la neutralité de l’administration publique. Elle vise donc à rassurer l’opinion nationale et internationale sur la fermeté du gouvernement face à toute tentative de perturbation.
✍️ Moubarack ASSOUMBOLO
