(Lire l’hommage de Claudine Affiavi Prudencio son collaborateur)
Le journaliste béninois Peggy Ludovic Dagba a tiré sa révérence dans la nuit du samedi 17 au dimanche 18 mai 2025. Il s’est éteint au Centre National Hospitalier Universitaire (CNHU) de Cotonou, après plusieurs semaines d’hospitalisation.
Selon les sources, le confrère a été victime d’un accident cardiovasculaire il y a environ un mois. Peggy Dagba était admis au CNHU depuis plus d’un mois. Malgré les soins intensifs reçus, le journaliste n’a pas survécu aux complications de santé. L’annonce de sa disparition, tôt ce dimanche 18 mai, a plongé la corporation médiatique dans une profonde tristesse.
Professionnel discret mais rigoureux, Peggy Ludovic Dagba a laissé une empreinte durable dans le paysage médiatique béninois. Ancien collaborateur de La Gazette du Golfe et de Radio Golfe FM, il était jusqu’à récemment en service à Éden TV, où il continuait de faire preuve d’un engagement sans faille dans le traitement de l’information.
Son style mesuré, son sens de l’éthique et sa rigueur professionnelle lui avaient valu le respect de ses confrères et la confiance de son public.
Selon des sources proches de sa famille, le journaliste menait depuis plusieurs semaines une lutte silencieuse contre la maladie. Un combat qui s’est malheureusement soldé par son décès, laissant derrière lui collègues, amis et proches, profondément attristés.
La presse béninoise perd ainsi l’un de ses maillons les plus solides. Un homme de plume, de micro et d’intégrité, qui laisse un vide difficile à combler.
Que son âme repose en paix.
Hommage de Claudine Affiavi Prudencio
À la famille de Peggy Ludovic Dagba,
À ses confrères du Bénin et d’ailleurs,
À tous ceux que cette perte plonge dans la peine,
C’est avec une tristesse profonde et un cœur endeuillé que je prends la plume aujourd’hui, non pour annoncer une nouvelle, mais pour saluer une voix qui s’est tue.
Peggy Ludovic Dagba n’était pas seulement un collaborateur au sein de notre groupe de presse. Il était un artisan du verbe, un veilleur de l’essentiel, un homme habité par la quête de vérité. Il a servi avec rigueur, avec élégance, avec cette fidélité silencieuse qui fait les grands professionnels. Il avait cette rare noblesse : celle de ceux qui ne cherchent ni la lumière ni le vacarme, mais dont la présence éclaire.
Il a lutté. Il s’est battu. L’AVC qui l’a frappé il y a plus d’un mois fut une épreuve terrible. Mais il a bénéficié, jusqu’à son dernier souffle, des soins les plus attentifs, prodigués avec humanité par les équipes du CNHU. Et pourtant, malgré tous nos efforts, malgré les soutiens, malgré l’espoir que nous avons entretenu chaque jour, la vie s’en est allée, dans ce silence qui ne prévient pas.
Je veux ici dire, avec gravité, que nous n’avons aucun pouvoir sur la mort, sinon celui de l’amour que nous portons à ceux qui nous quittent, et le respect que nous devons à leur mémoire. Face à la perte, il n’y a ni discours consolateur, ni geste suffisant. Il n’y a que la dignité du souvenir.
Que le Seigneur, dans sa miséricorde infinie, accueille Peggy dans Sa félicité éternelle. Qu’Il panse les cœurs brisés de sa famille, et soutienne tous ses confrères, ici et ailleurs, qui partagent notre douleur.
À vous, sa famille biologique, je dis ceci : votre fils n’est pas tombé dans l’oubli. Il est entré dans la mémoire de ceux qui savent ce que signifie servir avec foi. À vous, journalistes du Bénin et d’Afrique, je tends la main en signe d’union et de solidarité. Car lorsqu’un d’entre vous tombe, c’est toute la République de la plume qui s’incline.
Recevez l’expression de ma compassion la plus sincère, et l’assurance de mon soutien constant.
Mme Claudine Afiavi PRUDENCIO
Présidente
