Aujourd’hui, le Bénin peut être fier de compter parmi les pays les plus attractifs d’Afrique en matière de tourisme. Loin des discours politiques et des statistiques lancées à la volée, les résultats concrets sur le terrain parlent d’eux-mêmes. Si autrefois, nous avions peu à offrir au monde, aujourd’hui, notre patrimoine est grand, riche, et magnifiquement mis en valeur.
Musées, monuments, palais royaux rénovés ou entièrement reconstruits, cité lacustre réinventée, espaces modernisés, hôtels de haut standing — c’est tout un écosystème touristique qui a été pensé, conçu et mis en œuvre. Un écosystème répondant aux exigences du moment et anticipant celles de demain, avec à la clé des retombées économiques, sociales et culturelles tangibles pour les Béninois.
Patrice Talon a-t-il tenu sa promesse de faire du Bénin un hub touristique de l’Afrique, voire du monde ? À cette question, les actions parlent avec plus d’éloquence que les plus beaux slogans.
Depuis 2016, le gouvernement béninois a placé le tourisme au cœur de sa stratégie de développement. L’un des axes majeurs de cette ambition est la valorisation du patrimoine culturel, matériel et immatériel.
On assiste à une véritable renaissance : musées rénovés à Porto-Novo et Abomey, construction du Musée International du Vodun, mise en valeur des couvents traditionnels, routes touristiques thématiques, réhabilitation de places emblématiques comme la Place Toussaint Louverture à Allada, et retour symbolique de 26 œuvres d’art pillées pendant la colonisation.
À cela s’ajoute le développement d’équipements touristiques modernes. À Ouidah, haut lieu du tourisme mémoriel, la Place aux Enchères, la Porte du Non-Retour et le Mémorial de Zoungbodji ont été repensés. Un complexe touristique à Avlékété et la Marina Resort sont en cours de finalisation. La cité lacustre de Ganvié est en pleine transformation, avec une amélioration notable du cadre de vie. Dans le nord, la Pendjari est devenue une référence du safari africain, et la route des Tatas attire un nouveau type de voyageurs curieux d’authenticité.
L’État béninois a aussi compris que sans réceptifs modernes, le tourisme reste une ambition incomplète. Des hôtels de haut standing, comme le Sofitel de Cotonou, sortent de terre, et d’autres suivront dans chaque département. L’objectif est clair : accueillir plus de 2 millions de touristes par an à l’horizon 2030, et créer jusqu’à 700 000 emplois dans le secteur.
En parallèle, la formation des professionnels du tourisme a été sérieusement renforcée. Près de 800 acteurs (guides, hôteliers, restaurateurs, formateurs) ont été formés. Une école des métiers du tourisme et un lycée technique spécialisé sont en construction pour assurer la relève.
Enfin, le tourisme ne va pas sans culture. Le gouvernement a investi dans les infrastructures artistiques : musée d’art contemporain, galeries, arènes culturelles, studios de production, classes culturelles dans les 77 communes. La culture béninoise devient un produit d’exportation, un vecteur d’identité, et une source de revenus.
Faire du Bénin une destination touristique majeure n’était pas une simple promesse de campagne. C’est devenu un chantier national, structurant, et porteur d’avenir. Le cap est clair, les bases sont solides. Si le président Nicéphore Soglo avait planté les premières graines, l’histoire retiendra que Patrice Talon et son gouvernement ont bâti un socle durable. Oui, le Bénin est en train de devenir ce hub touristique tant annoncé. Et c’est maintenant au peuple, aux investisseurs, et aux acteurs culturels de faire vivre et rayonner ce nouvel élan.
